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Etudes 2 kha

2 juillet 2012

Je veux venger les Avengers !

The avengers:

Bien, en temps que fan de marvel il était évidant que je n’allait pas rater un cross over cinématique (cross over: réunion dans une seul œuvre de personnages découlant de plusieurs. Par exemple: le débat présidentiel sur TF1).

J’entends d’ici les acharnés du cinéma crier: beurk, une film d’action. Trop nul. Pas de scénario. Pis en vrai c’est trop pas artistique. Et puis il y des raccourcis scénaristiques tout pourris.

Soit. Chères amis cinéphiles extrêmes à l’appétit d’arts et d’essais sans cesse renouvelé: je vous met au défi d’adapter des décennies de comics, de réunir une quasi dizaines de personnages d’autres films, tout en réussissant à ouvrir tout cela à un public non averti. Parce que moi ça va, j’en bouffe au petit dèj' du Marvel (Les céréales Hulk, tu va en déchirer tes fringues !), mais le spectateur moyen ? Allez, soyez francs, vous les prendriez pas les raccourcies scénaristiques ? Parce que un film de 272 heures, on appelle ça une série et ça passe pas au cinéma.

 J’avoue qu’il y en a des raccourcies, mais ils me donnent plus l’impression que Joss Whedon (le réalisateur, qui bosse aussi dans la bd, et le papa de Buffy entre autre) à dut couper des scènes pour rentrer dans le format de temps des films à grands spectacles. J’ai comme le sentiments qu’il ne s’agit pas de fainéantise, mais de s’adapter aux contraintes, tout en tentant de respecter l’univers d’origine.

Pour cela il s’en sort plutôt pas mal et les fans de comics, en particulier de l’univers Ultimate, seront moins déçues par The Avengers que par un Wolverine: origins ou un X-men Origin (que je défend sur certains point mais pas sur la fidélité à l’univers Marvel). En même temps, les films avec Origin dans le titre, c’est pas forcément bon signe. Remarquez que le film s’appelle juste The Avenger. Pas the avenger: origin. Pas cons les mecs. Donc les fans peuvent y aller.

Même si le scénario casse pas trois pattes à un Howard the duck (comprenne qui pourra), il reste néanmoins fidèle à un vision bd des super héros. Sa réalisation est d’ailleurs assez comics, du moins j’en ai eu la sensation.

Puis le film est dynamique, ça bouge, les scènes d’actions sont parfaitement filmées (pas de plans épileptiques comme on en voit trop souvent actuellement dans les films d’actions. Qui à dit Transformers ???). Joss Whedon joue sur les détails qui ont leur importance. Petit exemple: lorsque Iron Man s’envole un ennemi s’accroche vaillamment à sa jambe. C’est con mais c’est rigolo et bien trouvé.

J’entends encore des sceptiques dire: le film démarre pas vite. Beinh quoi vous vouliez pas d’un film bourrin et en fait non ça discute de trop faut que ça tape ? Je suis désolé mais mettre en relation six personnages de la carrures de Thor, Hulk, Iron Man, Captain America, La veuve noir et œil de faucon, ça demande quand même un peu de dialogues. Sans parler du père Loki. Et de Nick Fury et de Maria Hill (qui est belle et bien un personnage existant dans les comics). Pour le coup les scènes de dialogues sont bien menées, assez drôles, et sans partir dans de trop longues explications, permettent de situer un peu l’histoire. Pourtant il reste peut être utile d’avoir vue au moins quelques films marvel avant.J'avoue c'est un défaut (ça et le fait que Scarlett Johansson porte des vêtements).

 Bref, je défend encore un film à gros budget, parce que mettre des thunes et chercher à en faire, n’est pas pour autant une trahison envers le spectateurs. Après tout cinéaste est un métier et je donnerais volontiers mes sous à Joss Whedon et compagnie parce que, non d’un Asgardien, j’ai passé un foutue bon moment ! De toute façon l’humour Whedon j’ai toujours aimé, et en plus d’un bon film d’action, il nous fait franchement rire. Surtout HulK. Ca doit venir du vert.

 D’ailleurs en parlant de Hulk, beinh le petit nouveau (quoi Edward Norton à refuser de renfiler le short mauve ?) est pas si mal et loin d'être ridicule.

Aller, à tout les cinéaste aux méninges affamés, vous pouvez sans doute vous rabattre sur le «Roi Lion: 3D », c’est tout nouveau, super psychologique et en plus c’est pas du tout une pompe à fric.

 

http://www.contactmusic.com/pics/lf/the_avengers_4_120412/stan-lee-scarlett-johansson-world-premiere-of_3824042.jpg

                                                En tout cas Stan "Marvel" Lee à l'air très heureux de cette veuve noire

 

crédit image: http://www.contactmusic.com/photo/stan-lee-scarlett-johansson-world-premiere-of-the-avengers-at-the-el_3824042

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2 juillet 2012

Le jeu de rôle, comment l'expliquer ?

 

Soirée entre amis. Chacun parle de ses centres d’intérêts et avec un
ami nous discutons donc jeu de rôle. Par ici un jet de D20, par là la
folie étonnante d’un Malkav ou encore les aventures incroyables d’un
combattant du Ki ou du capitaine d’un navire volant grâce à l’énergie
d’un dragon. Zombies, monstres, trésors, XP, tout cela se succèdent
dans notre discussion. Puis on se rend compte du regard éberlué des
gens autour de nous…Ils ne connaissent pas le jeu de rôle, en tout cas
pas sous cette forme que nous appelons « Jdr sur table », et
finalement la question tombe:

« C’est quoi le jeu de rôle ? »

Il existe des variantes à cette question du genre « De quel jeu vidéo
vous parlez ? » ou encore « Vous avez des costumes ? ». Parfois un
grand silence et on vous regarde comme un monstre ou un fou... dans ce
cas souriez, reculez lentement en évitant fourche et torche. Sinon...



Il faut tout d'abord faire un premier éclaircissement: il existe bien
différents genres de JdR (Jeu De Rôle), ou encore RpG (Role Playing
Game). Ici nous allons parler de JdR dit « sur table ». Pour le
définir il faut donc commencer par dire ce qu’il n’est pas.


Le jdr sur table n’est pas

  • Un rpg console.

J’adore ces jeux tels que les final fantasy, baldur gate, et autre Elder Scroll. Mais leur principale différence est la liberté. Même le plus libre d’entre eux ne nous laisse que peut de liberté d’agir par rapport au jeu de rôle sur table. Un rpg console connait une fin. Elle peut être longue à atteindre, ouverte, mais un jour vous aurez fini votre jeu. Le jdr sur table lui estpotentiellement infini…et en plus pas besoin de débourser le prix dela console et du jeu. Et on peut jouer à plein. Cependant votre copine (ou copain) vous en voudra toute autant si vous la délaissais pour une de ces deux activités.

  • Un jeu de rôle grandeur nature.

Personnellement, je n’ai jamais eul’occasion de pratiquer cette activité. Il s’agit de se costumer etd’incarner un personnage. Le grandeur nature a  des règles, mais l’action est jouée par la mise en scène. Le grandeur nature (ou GN, qui n’est pas la gendarmerie nationale) est sans doute plus proche du
théâtre et un peu moins du jeu de société que l’est le jdr sur table. Et puis un peu moins discret aussi, surtout en centre ville.

  •   Une secte.
 Vous trouverez sur le net de nombreux articles descendant le jeu de rôle en flèche, listant ses dangers. Prenons un peu de recul. Il arrive effectivement que certains joueurs partent en vrille,mais est-ce bien la faute du jdr ? S' ils avaient joué à la console les choses seraient-elles différentes ? Je pense très sérieusement que les travers psychologiques observés chez certains joueurs se  retrouveraient à l’identique s'ils pratiquaient une autre activité. Alors oui on aime bien rester des heures enfermés chez nous à se raconter des histoires, mais pendant ce temps on n’est pas en train de se souler, de déprimer ou de torturer des chats. Le jeu de rôle est un divertissement et n’est sans doute pas l’un des plus malsain. Et si j’ai sacrifié des poules c’est pas au jeu de rôle mais au grand Cthulhu d’abord.


Ces différences importantes étant énoncées (,) la personne à qui vous tentez d’expliquer le jeu de rôle haussera un sourcil et vous demandera sans doute:
« Certes…mais du coup c’est quoi ? »

Ah le fourbe !

Depuis des décennies, les livres de jeu de rôle ont , pour la plupart dans leur introduction, un paragraphe expliquant avec plus ou moins de brio ce qu’est cette activité. Pour bien expliquer le jeu de rôle il faut peut être retrouver les constantes à toutes ces tentatives d’explications. Mais tout d’abord disséquons le terme (toi là bas pose le scalpel, c’est une métaphore !).

Dans jeu de rôle il y a Rôle. Si on dit le terme très vite ça fait jeu drôle mais c’est une blague vaseuse qu’il fallait que je case quelque part.

Donc il y a  Rôle. Cela veut dire que l’un des concepts fondamentaux de tout jdr est le fait, pour le joueur, d’incarner un personnage. A travers les règles on construira une entité virtuelle qui sera votre héros. Au joueur de définir le caractère et les capacités de ce héros en respectant certaines règles. Une fois la partie commencée c’est le joueur qui décidera de toutes les actions de ce personnage. Qui l’incarnera, d’où le terme de rôle. Une chose primordiale est que le joueur et son personnage sont deux choses différentes. Si on prend le parallèle avec les jeux vidéos le joueur est devant l’écran, le personnage est ce gugusse que vous agitez désespérément pour qu’il survive. Sauf qu’en jdr sur table, pas de manette, mais votre imagination et un ensemble de règles.

Justement, dans jeu de rôle il y a  jeu. Cela implique en priorité de l’amusement et de la distraction. Cela signifie aussi certaines règles pour que tous les joueurs contrôlent leurs personnages de la même façon. Bref le jeu de rôle est sans doute assez proche d’un jeu de société si ce n’est qu’ici il n’y a pas de plateau ou de pions (quoi que…mais nous y reviendrons une autre fois). Encore une fois votre imagination fait office de support. Toutes les actions que vous souhaitez faire entreprendre à votre personnage, via un système de règle, devront être imaginées. Tout l’intérêt du jdr réside ici selon moi.

Bien, les fondements son posés, votre interlocuteur commence à comprendre…il est temps de l’embrouiller un peu. Sinon c’est pas drôle. Abordons quelques points revenant dans la plupart des jeux de rôle:

  • Le maitre du jeu (conteur, maitre du dungeons, mec qui veut la mort de votre personnage, dieu…): si vous décrivez les actions et réactions de votre personnage, il serait bien trop facile que se soit vous aussi qui décriviez le monde qui l’entoure et les difficultés qu’il affronte. C’est un peu comme si le concepteur du jeu était aussi celui qui doit absolument le finir…pas très drôle. C’est pourquoi il existe un maitre du jeu. Cette personne connait les règles et l’univers qu’elle souhaite vous faire jouer. Elle est celle qui vous décrira le décor, qui écrira un scénario en espérant que vos personnages le suivront (sinon il improvisera en transpirant), qui incarnera tout personnages qui ne soient pas ceux des joueurs (le tavernier, le grand méchant ou le meilleur ami par exemple). De plus  il est celui qui, dans une situation gênante tranchera selon les règles ou non. Il a  tous les pouvoirs et pourtant n’en a  aucun. Il peut mentir, tricher, sans que les joueurs ne puissent le soupçonner…mais si les joueurs refusent de jouer il ne peut rien faire. Un meneur de jeu doit donc à la fois guider ces joueurs tout en leur laissant la liberté nécessaire au plaisir de jeu. Au passage  un meneur de jeu peut devenir un joueur et inversement. Il n’y a  aucune étiquette dans le monde fantastique du jdr (d’ailleurs la jolie blonde là bas incarne en jeu un barbare de deux mètres…si, si...). Dernier conseil: toujours graisser la patte du maitre du jeu (Mj, ou mjeu) à l'aide de dons totalement désintéressés tels que des chips ou du soda.
  • Les jets de dés (ou la tentation de tricher): la plupart des systèmes de règles demande de lancer des dés. Ils en existe de très nombreux. En gros  les actions de votre personnage sont résolues en lançant quelques dés, dont les résultats sont influencés par ce que sait faire votre personnage, chose marqué sur votre feuille de personnage…exemple: si votre personnage est fort il possèdera des bonus pour faire mal ou défoncer une porte. C’est proche du système de caractéristiques des rpg consol au final. Sauf que là vous lancez des dés, c’est rigolo et apporte plein de superstitions (une autre fois nous en parlerons, sachez juste que personne ne doit toucher vos dés sinon il en gâchera le mojo et vous seriez obligé de réaliser un rituel complexe sous la pleine lune pour leur rendre leur pleins pouvoirs).



Voila, arrivé ici votre interlocuteur qui croyait avoir tout comprits est en fait totalement perdu. C’est le moment de l’achever:

« Tu sais, le meilleur moyen de savoir  ce qu’est le jdr, c’est d’y jouer. Tu veux tester ? »

Avec un peu de chance vous venez de recruter un nouveau fanatique dans la secte des agitateurs de dés.


des dès...le premier qui hurle cochon, je le sors !


crédit image: http://www.dreamstime.com/

 

2 juillet 2012

Salutations

Bonjour et bienvenue !


Vous recherchez les critiques des derniers films, des livres récents, des jeux vidéos à la mode. Vous aimez être au courant des toutes dernières nouveautés et sillonez le net dans la quêtes de news brûlantes. En société vous aimez être le premiers au courant des sorties les plus récentes et le partager ?

 

Dommage...ici vous ne trouverez rien de neuf.

 

Partant du principe que tout le monde n'a pas les moyens de possèder les derniers joujou à la pointe de la technologie, je construirais se blog pour parler de sujets pas tout à fait neufs. Films d'il y à deux ans, livres plus vieux encore, jeu de rôle dans leurs veilles éditions, jeux déjà dépassé. Voila ce qui sera abordé ici.

 

Etude de Kha, c'est le blog de critique pour les pauvres.

 

Enjoy !


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